Les apports de la loi ELAN (dérogations aux règles d’urbanisme, bonus de constructibilité, création de la catégorie des immeubles de moyenne hauteur, accessibilité) entre-ouvrent certes, une fenêtre vers la voie de la réversibilité mais de nombreuses contraintes persistent encore.
Réduire l’impact carbone de la construction immobilière, faire des villes durables évoluant au grès des changements sociétaux ou encore combattre l’obsolescence programmée des bureaux, tels sont les enjeux actuels du monde de l’immobilier.
À l’heure où les manières d’habiter et de travailler sont en constante évolution, la réversibilité des bâtiments apparaît comme une solution aux milliers de m² de bureaux vacants et obsolètes. Elle consiste en la réalisation d’un bâtiment qui, dès sa conception, pourrait facilement et à moindre coût, changer de destination.
Pourtant abordés par de nombreux architectes, les programmes réversibles sont peu nombreux et les tentatives encore timides.
Si nous partageons cette vision de principe, empreinte de durabilité vertueuse, nous voyons bien que rien ne se fera sans la remise à plat d’une règlementation aujourd’hui figée: il faudra pour ce faire changer de paradigme !
Un exemple de solutions « Construire réversible » (Mai 2017 – Agence CANAL ARCHITECTURE)Résumé de la présentation au CINA d’Anya CASTANIER, étudiante ICH/CNAM de Nantes– Jeudi 13 Décembre 2018